Les cures utilisées en naturopathie

 

A l’origine, il n’y avait que 3 cures : désintoxication, revitalisation et stabilisation. Le besoin d’une quatrième cure, la cure anti-radicalaire ou anti-oxydante, s’est fait ressentir plus tard, avec « le monde moderne » tel que nous le connaissons aujourd’hui (pollution, stress…). En effet, le corps est de plus en plus exposé aux radicaux-libres par rapport à autrefois.

Cela démontre d’ailleurs que la naturopathie est une méthode vivante, capable d’évoluer avec son temps et n’est pas une vieille méthode figée dans le passé.

 

 

En général, la première cure envisagée est la cure de désintoxication, sauf si la force vitale n’est pas jugée suffisante. Dans ce cas précis, le naturopathe recommandera d’abord une cure de revitalisation pour augmenter l’énergie vitale de la personne.

Suite à une cure de désintoxication, le consultant se verra proposer une cure de revitalisation, afin de s’assurer qu’il n’a pas de carences en vitamines, minéraux, oligo-éléments, etc. et d’optimiser sa force vitale. La cure anti-radicalaire / anti-oxydante n’est pas systématique et se fera à l’appréciation du naturopathe.

La dernière est la cure de stabilisation, qui finalement ne devrait pas porter le nom de « cure » puisqu’il s’agit plutôt de pérenniser les nouvelles bonnes habitudes mises en place.

 

Zoom rapide sur les émonctoires 

Avant d’expliquer plus en détail les différents types de cures, arrêtons-nous un instant sur la notion d’émonctoires.

 

Les émonctoires sont des filtres et des « portes » par lesquelles sortent les toxines.

On en dénombre 5 avec un rôle majeur :

  • 3 émonctoires principaux (le foie-vésicule biliaire, les intestins et les reins-vessie) 
  • 2 secondaires (les poumons et la peau avec ses glandes sébacées et sudoripares).

Les femmes ont la chance d’avoir un 6ème émonctoire : l’utérus / vagin .

On pourrait ajouter à cette liste des émonctoires avec rôle un peu moins important, les émonctoires « accessoires », comme les glandes salivaires, les glandes lacrymales, les seins, les amygdales et les muqueuses ORL. De manière un peu crue, on pourrait résumer en disant que tout ce qui a un trou est une porte que le corps peut utiliser pour faire sortir ses toxines, si besoin.

Ces organes sont chargés d’éliminer les déchets métaboliques (toxines endogènes) générés par le fonctionnement normal de l’organisme. Ils sont également chargés d’éliminer les déchets qui viennent de l’extérieur (toxiques exogènes) à travers diverses pollutions : nourriture, air, médicaments, etc. 

Même si l’on n’est pas familier avec le concept d’émonctoires, on connait tous les processus d’élimination du corps : urines, transpiration, excréments, mucus, « caca d’oeil », pertes blanches…. En revanche, on pense moins souvent qu’un bouton, un eczéma, une sinusite… sont un moyen qu’a trouvé le corps pour éliminer ses toxines lorsque les émonctoires sont surchargés et n’arrivent plus à faire correctement leur boulot.

Dans ce cas, on pourrait parler d’émonctoires pathologiques (ulcères, saignements…), mais un autre article sera consacré prochainement aux émonctoires, car il y a beaucoup de choses à dire dessus.

Les émonctoires sont les premiers organes à faire les frais d’une mauvaise hygiène de vie, voilà pourquoi il est important de les soutenir régulièrement (2 fois par an au moins) à travers des cures, notamment de désintoxication.

Un dernier mot sur les émonctoires, chaque émonctoire est spécialisé dans le traitement d’un certain type de déchet :

  • les colles  – mucosités – déchets colloïdaux sont gérées par le foie, les intestins, les glandes sébacées, la sphère ORL
  • les acides – cristaux – déchets cristalloïdaux sont gérés par les reins et les glandes sudoripares

En fonction du type de déchets, le naturopathe stimulera l’un ou l’autre émonctoire.

Lorsque tout va bien, les émonctoires principaux sont les mieux équipés pour filtrer et éliminer les toxines. En revanche, lorsqu’ils ont trop de travail, ils envoient le surplus de déchets vers les émonctoires secondaires qui traitent le même type de déchets, bien que ces derniers ne soient pas aussi bien équipés pour faire le travail. 

Par exemple, les déchets colloïdaux, traités majoritairement par le foie et les intestins, seront envoyés à la peau ou à la sphère ORL, sous forme de mucus. 

Cependant, la peau et la sphère ORL sont moins performants pour effectuer ce job que le foie ou les intestins. Ainsi, lorsqu’ils doivent faire ce travail d’aide pour lequel ils ne sont pas bien équipés, cela se voit ou se ressent : boutons et autres problèmes cutanés, glaires… vont apparaitre. 

 

Quelques mots sur la toxémie *

En naturopathie, on appelle l’ensemble des surcharges en toxines (endogènes) ET en toxiques (exogènes), la toxémie*. La toxémie est donc la surcharge du milieu humoral et elle a des conséquences lentes sur la santé.

Elle est due au non-respect des lois de la vie et par des comportements psycho-émotionnels erronés. Elle encombre le corps, l’empêche de fonctionner à son plein potentiel, le fatigue et le fait tomber peu à peu dans la maladie.

D’abord parce que le corps essaye d’éliminer la toxémie via la maladie lorsque les autres options sont indisponibles : les grippes, les rhumes, les gastro… sont des occasions que le corps saisi pour se délester de certaines surcharges ; mais aussi parce qu’à un moment donné, si la toxémie est trop importante et que le corps a épuisé toutes les ressources qu’il avait pour tenter d’éliminer ce qui l’encombre, il s’affaiblit et s’empoisonne lentement et cela laisse plus de place aux maladies pour apparaitre. 

 

* La définition de toxémie en naturopathie n’est pas la même que la définition donnée en médecine classique ! Il est important de le préciser afin d’éviter toute confusion. En médecine classique, on parle de toxémie gravidique (aujourd’hui appelée prééclampsie, une hypertension artérielle grave qui parvient au cours de la grossesse) ou alors on parle d’une présence de toxines ou de bactéries dans le sang. Ces deux cas nécessitent l’intervention et la surveillance par un docteur, ce qui n’est pas le cas avec la toxémie telle que la considère la naturopathie. 

 

 

La cure de désintoxication

 Durée : 3 semaines à quelques mois, selon le terrain

 

Aussi appelée « cure détox », elle consiste à nettoyer et éliminer les surcharges et substances toxiques et toxiniques du corps, accumulées au fil du temps, en facilitant leur évacuation par les émonctoires. Le but est de baisser la toxémie.

Le naturopathe va, selon les cas et les besoins, drainer l’organisme (attirer les toxines du corps vers un émonctoire) et/ou dériver (amener volontairement les toxines d’un émonctoire vers un autre, qui traite le même type de déchets). 

Elle se déroule généralement en 3 étapes, plus ou moins simultanées, mais une fois encore, tout dépend du terrain de la personne, le naturopathe adaptera son programme à chaque consultant.

 

1. Réduction des entrées de toxines

Une fois encore, il s’agit de bon sens. Faire une cure pour éliminer des surcharges et des toxines, tout en continuant à en faire entrer un nombre important serait contre-productif.

L’idée est donc de réduire, voire de supprimer le temps de la cure, les aliments surconsommés ou trop dénaturés. On parle d’alimentation hypotoxique notamment.

Il est donc conseillé :

  • d’augmenter la consommation d’aliments « sains » (les plus naturels possibles : bio, de saison…)
  • de réduire les aliments industriels, dénaturés
  • et de réduire également les surconsommations, voire, selon les possibilités, d’accompagner cette étape d’un jeûne court ou d’une monodiète.

 

2. Soutien – drainage émonctoriel

Par différentes techniques naturopathiques (plantes, activité physique, alimentation, chaleur…) on va chercher à soutenir ou drainer les émonctoires ou encore, s’ils sont vraiment trop surchargés, dévier les déchets ou surcharges vers un autre émonctoire pour soulager celui qui a trop de travail, le temps qu’il « se mette à jour dans ce qu’il a à traiter »

Les techniques seront adaptées en fonction :

  • de la saison
  • de l’âge
  • de la nature des toxines (colles ou cristaux)
  • du niveau d’encrassement (plus l’encrassement est fort et plus les cures doivent être courtes et répétées)
  • de l’état fonctionnel des émonctoires (drainage, déviation, soutien)
  • et de la vitalité, de la motivation et des moyens du consultant.

 

3. Relaxation et apprentissage

Le stress, les pensées négatives, le manque de sommeil, etc., participent à « encrasser » le corps, mais surtout gaspillent l’énergie vitale lorsqu’ils deviennent récurrents ou chroniques, car notre corps fonctionne alors en surrégime et surconsomme cette énergie.

On « libérera » ou augmentera cette énergie vitale avec :

  • des techniques de relaxation
  • en prenant du temps pour soi : en lisant, en jardinant, en chantant, en passant du temps dans la nature…
  • ou en pratiquant une activité physique qui nous plait.

 

 

 

L’intoxication, une fake news ?

Il est courant d’entendre la phrase suivante : « Les cures de désintoxication, c’est du marketing. Le corps n’a pas besoin qu’on l’aide à le désintoxiquer, car s’il ne savait pas le faire tout seul, on serait déjà mort. »

Et cela est en partie vrai. Le corps est bien fait et il est prévu pour éliminer naturellement les toxines. Les cures magiques que l’on tente de nous vendre dans les magazines féminins sont effectivement du marketing pur et dur. 

MAIS… de nos jours, nous sommes littéralement bombardés de toxines, à tous les niveaux. Le monde moderne demande un énorme travail aux émonctoires et lorsque ces derniers n’arrivent pas à suivre… Non, nous ne mourrons pas, car le corps redouble d’astuces pour continuer de fonctionner tant bien que mal, mais il fonctionnera moins bien.

Par exemple, un foie surchargé avec des déchets colloïdaux pourra envoyer son surplus vers la peau, émonctoire secondaire qui est moins performant pour effectuer cette tâche. Ce qui ne manquera pas de causer des boutons et autres externalisations disgracieuses.

Ou alors, si la peau est déjà en galère pour gérer les déchets, le foie enverra les toxines dans les profondeurs de nos graisses. Cependant, on ne peut pas espérer garder une santé optimale à long terme avec ce fonctionnement et le risque est de tomber peu à peu dans des maladies de plus en plus graves, si le problème persiste. Par ailleurs, les déchets ressortiront le jour où il y aura une perte de la masse grasse, ce n’est donc pas une solution viable ou enviable à long terme.

La cure de désintoxication (qui n’est pas qu’une histoire de pilules ou de boissons magiques, rappelons-le) permet donc aux émonctoires de fonctionner à leur plein potentiel, en les soutenant, en facilitant le drainage des toxines du corps ou en en les déviants vers un autre émonctoires pour les soulager, s’ils sont momentanément surchargés. 

Si des personnes crient à la fake news lorsqu’ils entendent cette histoire d’intoxination – désintoxination – toxémie, c’est tout simplement parce que le vocabulaire utilisé en naturopathie est le même que celui utilisé en médecine classique, mais que les définitions et ce qu’elles impliquent sont totalement différentes.

 

 

 

La cure de revitalisation

Durée : 2 à 4 mois. En moyenne, une cure de revitalisation dure deux fois plus de temps que la cure de désintoxication.

L’objectif de cette cure est de rétablir l’énergie vitale et de combler d’éventuelles carences. On l’a déjà vu, l’énergie vitale est une notion importante en naturopathie, puisque c’est lorsque cette énergie est optimale que le corps fonctionne de manière optimale.

Cependant, la vie moderne (stress, pollution, sédentarité, malnutrition, aliments carencés en vitamines et minéraux…) a tendance à nous faire surconsommer cette énergie et à tendance à nous dévitaliser. En effet, il peut s’avérer difficile de maintenir une force vitale optimale, même en essayant d’avoir la meilleure hygiène de vie possible.

Par ailleurs, dans certains cas, la cure de désintoxication a participé à la perte de certaines vitamines ou minéraux, en même temps qu’elle éliminait les surcharges et déchets. Cette cure de revitalisation permet de repartir sur de bonnes bases et éviter d’éventuelles carences ou baisses d’énergie vitale, après avoir remis les pendules à 0.

 

Cette cure se compose de différents éléments, dont certains seront une base pour un changement des habitudes de vie:

  • Réduction des facteurs dévitalisants : manque de sommeil, alimentation carencée, stress, tabac, alcool, pollutions, pensées négatives, surmenage, etc.
  • Introduction d’éléments revitalisants : Contact avec la nature (forêt, plantes, animaux, air, mer, soleil…), contacts de qualité et positif avec d’autres être-humains (rire, partager de bons moments…), bonne hygiène de vie (sommeil suffisant, alimentation naturelle et riche en nutriments, respiration, activité physique, temps pour soi …), etc.
  • Introduction d’une alimentation vitalogène (revitalisante) adaptée et personnalisée : apprentissage et personnalisation d’une alimentation saine, selon les besoins de la personne.
  • Apport de compléments alimentaires ou de superaliments  (si besoin) : pour combler les carences ou éviter un risque de carence suite à une désintoxication.
  • Utilisation de « clés vitalogènes » (si besoin) : plantes, huiles essentielles, réflexologie….

 

 

La cure anti-radicalaire / antioxydante.

Cette cure est nouvelle dans l’histoire de la naturopathie. Elle a été ajoutée aux 3 autres, car notre vie moderne a créé ce besoin. Elle consiste à compléter la cure de désintoxication, grâce aux antioxydants. 

 

 

Pour en savoir plus sur la notion de stress oxydatif et radicaux libres, cliquez ici.

 

Pourquoi cette cure est nouvelle ?

Lorsque notre environnement et notre alimentation sont naturels et que notre hygiène de vie est bonne et respecte les lois de la nature, cette production de radicaux libres ne pose pas de problèmes, puisque la nature est bien faite et a créé un moyen de s’en protéger : les antioxydants, qui permettent de lutter contre cette oxydation.

Cependant, de nos jours, notre environnement est pollué, notre alimentation et nos cuissons ne sont plus très saines et même en mangeant bio, il est difficile d’échapper à tous les pesticides environnants. Sans compter qu’il est difficile, voire impossible, d’avoir une hygiène de vie 100% parfaite, parce que le monde moderne est stressant.

Par ailleurs, en vieillissant, le système de défense antioxydant de l’organisme s’affaiblit, ce qui laisse plus d’opportunités aux radicaux libres de se multiplier.

Autant de facteurs qui font que cette cure devient essentielle, alors qu’elle n’existait pas auparavant. 

 

En quoi consiste la cure ?

Elle est très simple. Elle consiste à :

  • diminuer les facteurs favorables à la formation de radicaux libres (tabac, stress, exposition solaire prolongée, produits toxiques…),
  • apporter plus d’antioxydants par l’alimentation et, si cela est nécessaire, en cas de carence avérée par exemple, à se complémenter.

Cette pratique a été classée parmi les « cures », mais globalement elle s’inscrit dans une logique d’hygiène de vie à adopter au quotidien.

 

La cure de stabilisation

Durée : /  (nouvelle habitude de vie)

 

 

Une fois encore, le mot « cure » n’est pas le plus adapté, car l’objectif est de pérenniser les nouvelles bonnes habitudes d’hygiène de vie apprises lors des cures précédentes, afin de maintenir le plus haut taux de vitalité possible. Ce n’est pas parce qu’on fait une cure de désintoxication et de revitalisation, qu’on peut espérer vivre avec de mauvaises habitudes de vie sans en faire un jour les frais (même si c’est clairement mieux que rien !).

Avec les étapes précédentes vous aurez :

  1. Eliminé les déchets et surcharges, appris à limiter les sources favorisant ces derniers.
  2. Comblé les carences et augmenté votre vitalité.
  3. Limité les facteurs favorisants les radicaux libres et augmenté vos apports en antioxydants

 

Votre corps est presque comme neuf, il faut donc le maintenir dans cet état le plus longtemps possible.

Cela signifie :

  • Maintenir les nouvelles habitudes alimentaires (alimentation personnalisée, saine, équilibrée, variée, de saison, vivante, … )
  • Continuer les nouvelles habitudes d’hygiène de vie :  en harmonisant le corps et l’esprit et en stabilisant les effets extérieurs sur notre intérieur, en continuant une activité physique, en ayant un sommeil de qualité, en s’octroyant des moments de détente…
  • Soutenir régulièrement les organes « faibles » en fonction de votre terrain.

 

Pour chaque étape, les conseils sont personnalisés. Aucune cure ne sera la même d’une personne à une autre.

Bonjour à tous, moi c’est Elise. Je suis praticienne en naturopathie et je partage avec vous des conseils sur le bien-être au naturel.

Touchée par la maladie de Lyme et ses co-infections, je me suis naturellement tournée vers ce sujet et en ai fait mon thème de prédilection.

Si vous avez des questions ou si vous souhaitez prendre rendez-vous avec moi, n’hésitez pas à me contacter via ma page de contact.


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