Cet article est un résumé des bases de la naturopathie pour garder la santé. L’accent est mis ici sur l’immunité, mais chaque point abordé joue un rôle dans le maintien général de la santé. 

Vous pouvez donc faire de cette liste un guide de base pour vous maintenir en forme tout au long de l’année. 

Rappel :  Le rôle le plus important de la naturopathie est la prévention via des changements de l’hygiène de vie. C’est là qu’il y a le plus de cartes à jouer et là où la naturopathie excelle. 

La prévention en naturopathie

 

Pour tendre vers la santé et lutter contre les maladies, la première et la meilleure des préventions est de veiller à avoir une hygiène de vie proche de l’idéal.

Plus on s’approche de cet idéal et plus on met de chances du côté de notre immunité. Plus on s’éloigne de cet idéal, et plus on donne de chances aux microbes de nous attaquer et moins de force à notre immunité pour riposter.

Bien entendu, il est de plus en plus difficile de s’approcher de ces idéaux avec la vie moderne, mais avec un peu de persévérance et quelques astuces on peut essayer de ne pas trop s’en éloigner.

Le rôle d’un naturopathe est justement de vous conseiller pour vous aider à trouver le meilleur équilibre entre hygiène de vie et contraintes liées à la vie moderne. 

Si vous avez besoin d’aide, n’hésitez pas à me contacter ou prendre rendez-vous avec moi.

On retrouve en tête de liste les piliers incontournables de la naturopathie.

1. Hygiène alimentaire

 

La bonne hygiène alimentaire 

  • Veiller à avoir une bonne alimentation : La plus naturelle, biologique, de saison, variée et équilibrée possible (adaptées aux besoins spécifiques de chacun).

Rappel : 

    • Les aliments colorés possèdent chacun des bienfaits différents, voilà pourquoi il est important d’avoir des assiettes «arc-en-ciel», c’est-à-dire colorées.

    • L’utilisation régulière d’épices et d’herbes dans la nourriture est une très bonne idée pour bénéficier de leurs nombreux bienfaits.

    • Penser aux superaliments qui ont une forte densité nutritionnelle : baie de goji, camu-camu, baobab…

⇒ La densité nutritionnelle mesure la teneur en nutriments d’un aliment par rapport à sa teneur en calories. Plus l’aliment est riche en nutriments et plus il est dense. Les aliments à forte densité nutritionnelle sont donc bons pour la santé, car ils apportent des éléments indispensables (vitamines, oligoéléments, fibres, acide gras essentiels et acides aminés essentiels…).

  • Préférer les cuissons « santé » : cuisson basses températures, wok, papillotes (sans aluminium)… afin de préserver un maximum de vitamines, tout en évitant les substances indésirables.

  • Penser à manger dans un environnement serein – sans stress, à bien mâcher, à manger lentement … et à tous les autres conseils qui permettent d’avoir une bonne digestion. Une bonne digestion est nécessaire pour pouvoir profiter des bénéfices de l’alimentation et fournir l’énergie dont le corps a besoin.

 

Ce qu’il faut limiter / réduire / éviter (selon les cas)  

  • Les aliments auxquels vous êtes intolérants, car ils peuvent induire de l’inflammation et donc fatiguer inutilement votre corps.

  • La consommation d’alcool, car l’alcool a un impact négatif sur le système immunitaire.

  • Les aliments ultra-transformés et remplis de conservateurs, d’édulcorants, d’acide gras trans, de sucre, … car ils ont une densité nutritionnelle faible, en plus d’apporter des éléments parfois délétères. 

⇒  Une densité nutritionnelle faible est le contraire de ce qui est expliqué dans le paragraphe ci-dessus, c’est-à-dire que l’aliment est très calorique, mais dépourvu de nutriments indispensables à la santé. On appelle également cela « calorie vide ». Ce n’est donc pas parce qu’un aliment apporte beaucoup d’énergie qu’il est bon pour la santé. Ce genre d’aliments est à consommer avec modération.

Plus l’alimentation est malsaine, pauvre en fibres, en vitamines et en minéraux et moins le corps bénéficiera de ce dont il a besoin pour fonctionner optimalement. 

Rappelons que 70 à 80% des cellules immunitaires se concentrent dans les intestins. Il est donc important de prendre soin de son système digestif et de veiller à ce que ce dernier fonctionne de manière optimale lorsque l’on souhaite soutenir son immunité.

L’alimentation est ce qui doit fournir l’énergie et tous les éléments dont votre corps a besoin pour fonctionner. C’est le premier pilier sur lequel travailler pour maintenir une bonne santé.

2. Hygiène du sommeil : Bien dormir.

Il est important de dormir suffisamment (entre 7 et 9h – plus en hiver, moins en été), d’un sommeil réparateur, pour garantir au système immunitaire une énergie optimale. Tout retard de sommeil entraîne une baisse immunitaire qu’il n’est pas possible de « ratrapper » le week-end.

Il est donc très important de se faire accompagner lorsque l’on n’arrive pas à bien dormir, car la fatigue nous rend vulnérable aux infections.

 

Et la sieste ?

Une courte sieste (environ 20 minutes), une sieste express (aussi appelée flash sieste ou micro sieste – moins de 10 minutes) ou une séance de respiration ou de méditation peuvent vous aider à vous ressourcer si vous en avez besoin et si vous pouvez vous le permettre.

Les siestes, à condition qu’elles ne durent pas des heures, sont bénéfiques pour la santé et plus productives que la prise de caféine sur le long terme.

3. Hygiène psycho-émotionnelle :
Éviter le stress et travailler sur les émotions négatives

Zoom sur…

Le lien entre les émotions positives ou négatives
et leurs répercussions sur le système immumitaire

« L’effet Mère Théresa » a été nommé d’après une étude de l’Université de Harvard où des volontaires regardant une vidéo de Mère Théresa accomplissant des actes de gentillesse et de compassion ont connu un renforcement immunitaire.

Dans l’étude, les chercheurs ont prélevé des échantillons d’immunoglobuline A sécrétoire (s-IgA) de 132 volontaires avant et après avoir regardé la vidéo, afin de vérifier l’état de leur système immunitaire. Après avoir regardé le film, leurs niveaux de s-IgA ont été considérablement élevés et sont restés élevés pendant un certain temps par la suite, lorsque que les volontaires continuaient à penser à des scènes particulières du film.

Le même exercice a été réitéré ensuite, avec cette fois-ci un film qui ne montre que des scènes violentes. Suite à ce film, le système immunitaire des volontaires a de nouveau été examiné et les analyses ont montré qu’il avait nettement diminué.

Dans une expérience différente, des chercheurs de l’Institut HeartMath, à Boulder, au Colorado, ont demandé à des volontaires de cultiver des sentiments d’attention et de compassion pendant seulement 5 minutes.
De même que pour l’expérience avec le film sur Mère Thérèsa, le système immunitaire a été influencé positivement : les niveaux de s-IgA augmentant d’environ 50 % et restaient à nouveau élevés pendant un certain temps.

 

Le stress chronique, la peur et toutes les émotions vécues* négativement entraînent systématiquement une baisse du système immunitaire (en plus de faire entrer dans le cercle vicieux du mauvais sommeil et de la mauvaise alimentation, souvent trop riche en sucre par besoin de réconfort).

* Dans une même situation, personne ne vivra exactement la même émotion en fonction de son parcours de vie. Lorsqu’il n’est pas possible de changer une situation qui ne nous convient pas et/ou qui nous fait ressentir des émotions négatives, il reste possible de travailler sur sa perception de la situation afin qu’elle ne provoque plus d’émotions négatives.

Le stress provoque également de l’inflammation et une altération des muqueuses, qui deviennent plus fragiles, ce qui diminue l’action des cellules immunitaires et augmente donc le risque infectieux.

Le stress augmente le cortisol, or sur le long terme le cortisol en excès détruit le thymus qui est en partie responsable de la libération des lymphocytes T. 

 

En conclusion, les émotions affectent notre système immunitaire positivement ou négativement. Il est donc important de cultiver les émotions positives telles que la joie, l’amour, … de lutter contre le stress et de travailler sur les émotions vécues négativement.

Pensées positives, rire, chant, détente, visualisation, sophrologie, EFT, etc. sont autant de possibilités pour travailler sur cet aspect.

      4. Hygiène émonctorielle

Pour que le corps fonctionne au mieux, il faut qu’il puisse éliminer correctement toutes ses surcharges. Il faut donc veiller à avoir des organes d’élimination (= émonctoires) avec fonctionnement maximal et, si ce n’est pas le cas, les soutenir. Un organisme trop surchargé et qui n’arrive plus à bien éliminer ne permet pas une immunité maximale.

Limiter les sources de pollution

  • Éviter de fumer 
  • Éviter l’usage de produits toxiques 
  • Éviter l’excès de produits cosmétiques composés d’ingrédients cracra.
  • Éviter les produits bourrés de pesticides
  • etc.

Soutenir les organes d’élimination :
(selon besoins et préférences personnelles)

  • Alimentation
  • Phyto-aromathérapie
  • Hydrothérapie
  • Réflexologie
  • Activité physique
  • Compléments alimentaires
  • Autres pratiques : acupuncture, ostéopathie, massages… 

     5. Hygiène du mouvement – Bouger souvent, sans trop forcer

L’activité physique aussi modeste soit-elle est nécessaire. La sédentarité excessive n’est pas l’amie de l’immunité. De même, l’activité physique trop excessive réduit l’immunité. Il faut donc trouver le juste milieu, adapté à chacun.

Il est important de se trouver un poids de santé et de le maintenir.

Je n’aime pas utiliser le terme « sport », qui peut refroidir plus d’une personne. L’hygiène du mouvement c’est marcher, utiliser les escaliers, nager, danser sur sa musique préférée, jardiner, faire du ménage, etc.


Plus vous prenez du plaisir à réaliser votre activité et plus les bienfaits seront renforcés (rappelez-vous du point sur l’hygiène psycho-émotionnelle et les émotions positives ! )

     6. Hygiène respiratoire

Il est important d’avoir une bonne respiration afin d’apporter une bonne oxygénation aux cellules, permettre une bonne élimination des acides volatils (équilibre acido-basique), mais surtout de faciliter le passage en parasympathicotonie, qui est lié à la détente, au sommeil, à la digestion, aux éliminations… 

Le mouvement, les exercices respiratoires, la cohérence cardiaque… sont autant de possibilités de travailler la respiration.

Bien que respirer l’air frais reste la meilleure option, il est possible de travailler sa respiration même lorsque l’on est au travail.

  7. Hygiène « cosmique » – Être en harmonie avec son environnement social et naturel

(Je me permets un peu de poésie et de fantaisie, car je n’ai pas su comment nommer autrement cette catégorie : Hygiène naturelle ? Hygiène de la nature ? )

L’idée derrière ce titre poétique est que l’homme fait partie d’un univers duquel il ne peut s’extraire sans risquer des effets négatifs à plus ou moins long terme.

Par exemple, n’avoir aucun contact social ou passer sa vie dans l’obscurité peut jouer un rôle négatif sur le corps et l’esprit et éventuellement mener à la dépression.
La dépression saisonière – liée à une baisse temporaire de la luminosité – est la preuve que le corps et l’esprit sont intimement liés à des facteurs naturels, ici en l’occurence la lumière du jour.

A l’inverse, comme nous le montrent les habitants des « zones bleues » (cf. encadré ci-dessous), un engagement social de qualité et une exposition régulière aux éléments naturels (entre autres) leur permet de rester en bonne santé plus longtemps que la moyenne des habitants sur terre.

Contact social, lumière du jour, rayons du soleil, contact avec les éléments naturels… sont bénéfiques à différents niveaux pour le corps et l’esprit.

 

L’être humain peut se nourrir et se renforcer au contact d’éléments naturels et lorsqu’il est dans un environnement social positif.

Voici une liste non-exhaustive :

  • Les ions négatifs, lors de balades en forêt, en montagne, près de cascades ou après un orage. 

  • Les rayons du soleil et la lumière du jour : indispensables pour le moral, la synthèse de la vitamine D, la production de certaines hormones, l’arrêt de la production des hormones « de nuit », etc.

    Se balader dès le matin à la lumière du jour et profiter d’au moins 30 minutes de soleil, dehors – les bras découverts et sans crème solaire, ni lunettes – par jour est bénéfique pour le corps. Il faut commencer doucement si l’on n’a pas l’habitude de s’exposer au soleil. 

  • Le contact social positif (les sorties entre amis, les réunions de famille (quand la famille s’entend bien), les activités familiales …) ou le contact avec les animaux procurent un bien-être qui participe à un maintien du système immunitaire.
  • Le contact avec la nature : marcher pied nu dans l’herbe, sur le sable, nager dans la mer…. permet de renforcer la relaxation et le bien-être.


Ne vous êtes-vous jamais sentis revigoré après une balade en forêt ou un tour en bord de mer ? 

 


Zoom sur les « zones bleues »

 

Les « zones bleues » sont les villes où la longévité des habitants est très nettement au-dessus de la moyenne. Ce sont les villes où vivent le plus grand nombre de centenaires.

En dehors d’une alimentation saine de type régime méditérannéen, crétois ou d’okinawa (régimes basés principalement sur les aliments naturels, de saison, non ultra-transformées, avec une portion importante de légumes), ces peuples bénéficient de zones ensoleillées et aérées et mettent au centre de leurs préoccupations la famille et un engagement social de qualité.

Leur mode de vie est proche de l’exemplarité. Ils sont proches de la nature et des éléments naturels, ont un mode de vie sain avec une alimentation saine, une activité physique régulière tout au long de leur vie, une absence de stress chronique, des liens familiaux et sociaux étroits et sains, etc.

Ils sont la preuve vivante, s’il en fallait une, que plus l’homme est en accord avec son environnement et plus cela lui est bénéfique.

Source : Wikipédia

 

 

8. Corriger les déséquilibres éventuels

  • Corriger les éventuelles carences : Faire une prise de sang pour vérifier s’il y a des carences éventuelles (zinc, iode, magnésium, sélénium, etc. ) et se supplémenter pour les combler.
    C’est un examen simple, utile et pourtant on n’y pense jamais. Combler toute carence permet au corps de fonctionner à son meilleur potentiel.

  • Corriger les autres déséquilibres éventuels remarqués lors de la prise de sang (cholestérol, glycémie…)

  • Corriger les éventuels déséquilibres chers à la naturopathie : déséquilibres acido-basiques, déséquilibres hormonaux, états inflammatoires chroniques, états de stress oxydatif, porosité intestinale, dysbioses…

  • Corriger tout autre problème (hypertension, …. )

  • Soutenir le corps face aux éventuelles maladies chroniques et maladies auto-immunes

  • S’assurer qu’il n’y a pas d’infections insoupçonnées (virus Epstein-Barr, parasites, borrélioses, cytomégalovirus, candida albicans… )

  • Corriger des foyer infectieux dentaires

  • Corriger les déséquilibres induits par la prise de médicaments ou par la pilule (cf. encart ci-dessous).

 

 

L’idée est de maintenir tous les paramètres du corps à leur niveau optimum de fonctionnement. 

Cela signifie également qu’il faille prendre en compte les besoins spécifiques de chacuns en fonction de leur conditions et adapter les recommandations : femmes enceintes, allaitement, alcoolisme, personnes âgées, prise de médicaments, facteurs génétiques, etc. ; car chaque condition amène et des potentiels déséquilibres et des besoins nutritionnels particuliers.

 

Exemple de déséquilibre induis : la pilule

La pilule augmente les besoins en vitamine C, E, B1, B2, B6, B9 en magnésium et en caroténoïdes ; abaisse les taux plasmatiques de zinc et augmente la vitamine A et le cuivre. 

La pilule crée donc un potentiel déséquilibre qu’il conviendra de régler au cas par cas, en fonction des besoins spécifiques de la personne.

9. Environnement

Cette catégorie regroupe celles de l’hygiène émonctorielle et l’hygiène « cosmique ».

 

  • Aérer régulièrement vos pièces, au minimum 1 fois le matin et une fois le soir, pendant 15 minutes.

  • Diffuser régulièrement des huiles essentielles pour assainir les pièces de la maison, surtout en présence de personnes malades.
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Les huiles essentielle d’orange douce (Citrus sinensis), de citron (Citrus limonum), de Pin sylvestre (Pinus sylvestris) sont des antiseptiques aériens.

  • Attention aux moisissures : les tâches d’humidité sur nos murs et nos planchers, d’apparence inoffensives, peuvent libérer des spores très nocives pour les poumons et occasionner, outre des problèmes allergiques et respiratoires, des désordres immunitaires et inflammatoires, mais également neurologiques. Il faut impérativement traiter les moisissures de votre maison.  

  • Attention aux produits toxiques : tout ce qui va surcharger inutilement l’organisme nuit potentiellement à l’immunité.

    • Utiliser de préférence des produits naturels pour le ménage, tels que le savon noir, le savon de marseille, le vinaigre blanc, le bicarbonate de soude… pour nettoyer votre maison.
    • Attention aux zones polluées : épandages, usines, bord de route, grandes villes, etc. Partez vous aérer au grand air dès que vous le pouvez.
    • Attention aux polluants intérieurs : peinture, meubles, mobilier traité avec des retardateurs de flammes, etc.  Aérez souvent votre maison.
    • Attention aux perturbateurs endocriniens présents un peu partout : cosmétiques, plastiques, ustensils de cuisine, etc.

  • Le climat et les saisons ont une influence sur notre immunité pour plusieurs raisons (dépression saisonnière, manque de lumière, manque de soleil, manque de vitamine D, froid, changement d’alimentation – avec moins de fruits et de légumes, etc.) et créent des déséquilibres qu’il convient de rééquilibrer (achat d’une lampe de luminothérapie, compléments en vitamines, …)

10. Les cures

Il y a plusieurs types de cures.

Les cures naturopathiques pour l’entretien général du corps, dont on a déjà parlé dans cet article  :


Les cures à visées spécifiques, dans le cas de cet article, les cures pour soutenir l’immunité.

Il existe différentes cures possibles en fonction des budgets, de la préférence de la galénique (gélule, gouttes…), des goûts et des besoins.

En principe, une cure ne dépasse pas 3 semaines – 1 mois, mais la durée dépend du remède utilisé. Faites-vous conseiller avant de commencer une cure. 

 

Voici plusieurs possibilités (liste non-exhaustive), à choisir selon vos préférences et vos besoins : 

11. Les bons gestes d’hygiènes

 

  • Se laver les mains ( eau chaude et savon) dès que l’on rentre à la maison, que l’on sort des toilettes, avant de se toucher le visage ou de manger. 

  • Se laver les mains si l’on vient d’éternuer ou de toucher un mouchoir sale, pour éviter la propagation des microbes.

  • Ne pas abuser des solutions hydroalcooliques qui détruisent le microbiote cutané : les choisir naturelles et ne les utiliser que lorsqu’il est impossible de se laver les mains à l’eau et au savon.

  • Un milieu trop aseptisé ne favorise pas l’immunité, car le corps a besoin d’être en contact avec des microbes pour rester suffisamment « entrainé ». Inutile donc de faire le ménage quotidien avec des produits agressifs. 

  • Attention à l’abus d’antibiotiques qui favorisent l’antibiorésistance et détruisent le microbiote intestinal. Les antibiotiques ne sont à prendre que lorsqu’ils sont réellement nécessaires.

  • Attention à l’abus de médicaments qui, rappelez-vous le point 8, favorisent les déséquilibres réduisant l’absorption des micronutriments. La plupart des médicaments ont des effets anti-nutritionnels. Lorsque l’on est obligé de prendre des médicaments, il faut impérativement compenser cet effet là. 

 

Conclusion


Vous l’aurez remarqué, toutes ces catégories sont poreuses et s’imbriquent les unes dans les autres. L’immunité ou, plus largement, la santé s’inscrivent dans un ensemble qu’il convient de maintenir en équilibre.

Maintenir une hygiène de vie idéale est un travail de tous les jours. Cela demande des connaissances, des efforts, du courage, de la patience et parfois d’investir sur soi-même, mais cela en vaut largement la peine.

La prévention via l’hygiène de vie est la clé d’une santé optimale et permet grandement de réduire nos chances de tomber malade. Plus on s’approche d’une hygiène de vie idéale et plus on réduit nos chances de tomber malade. Malheureusement, l’inverse est également vrai, plus on s’éloigne de cet idéal et plus on offre de possibilités aux agressions extérieures d’avoir un impact sur nous. 

La naturopathie permet d’apprendre à tendre vers cet idéal et c’est dans la prévention et l’ajustement de l’hygiène de vie que la naturopathie fait des merveilles sur la santé. 

On ne tombe donc pas malade uniquement à cause d’un microbe et de la virulence de ce dernier. On tombe malade parce que le corps a perdu la capacité à se défendre suite à des déséquilibres qui lui ont fait perdre sa capacité optimale à fonctionner.

 

Bonjour à tous, moi c’est Elise. Je suis praticienne en naturopathie et je partage avec vous des conseils sur le bien-être au naturel.

Touchée par la maladie de Lyme et ses co-infections, je me suis naturellement tournée vers ce sujet et en ai fait mon thème de prédilection.

Si vous avez des questions ou si vous souhaitez prendre rendez-vous avec moi, n’hésitez pas à me contacter via ma page de contact.


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